Le 26
juillet : Route entre Tsertserleg et Tariat, très défoncée par endroit,
mais jolis paysages tout le long. Alternance de montagne, avec des arbres et
plaine en bas avec petit cours d’eau. Des couleurs superbes également. A
tariat, piste pour rejoindre le volcan Khorgo, qui a eu sa dernière éruption il
y a 8000 ans. Lac au pied du volcan, formé par la coulée de lave qui a barré le
fleuve Terkhiin. Bivouac près de la ville de Jargalang. Nous aurons la visite de deux
mongols avec leurs enfants. De très bons moments d’échange, malgré la langue.
Ils sont très curieux de l’aménagement du véhicule, et les enfants curieux de
Chips. Le mongol m’a confirmé qu’il n’y avait pas de chat dans son pays. Un des
enfants voulait emmener Chips dans sa yourte. PAS QUESTION !!!!
Où est le TOY ;-) |
Le 25
juillet : De belles pistes encore aujourd’hui. Bivouac sur une colline, en
bordure des arbres, en compagnie des yacks.
Le 24 juillet : Naadam à Kharkhorin, où nous nous y rendons le matin. Nous assisterons à des danses traditionnelles en ouverture, puis lutte. Après- midi, visite du monastère. Je suis déçue par rapport à ce que j’avais pu lire ou entendre à son sujet et l’idée que je m’en étais faite. Il est très grand, on le voit de loin, mais, malheureusement, il ne reste pas grand-chose. Nous sommes aussi peut-être pas assez « connaisseurs » pour apprécier ce qu’il en reste. Nous commençons notre remontée vers le nord, route pour Tsertserleg. Bivouac une trentaine de kms après Kharkhorin.
Le 23 juillet : arrêt à Karkhorin pour visiter le monastère d’Erdene Zu, plus grand monastère de Mongolie. Domi veut tenter la nuit en yourte et, le hasard fait bien les choses, nous rencontrons des français (Hervé et Fan) qui sont installés dans un « guer » (camp) à la sortie de la ville. Cela permettra de prendre une bonne douche « chaude », de ne pas faire la cuisine pour un soir et profiter un peu de ne rien avoir à faire, sauf le blog, regarder les mails, traiter les photos, les vidéos…
Erdene Zu Khiid (monastère aux Cent Trésors) fondé en 1585 par Abataï Khan, fut le premier monastère bouddhique en Mongolie. Il comptait entre 60 et 100 temples et environ 300 yourtes. A son apogée, jusqu’à 1000 moines vivaient entre ses murs.
Le 22
juillet : grasse mat pour récupérer de la veille. Le ciel est encore menaçant
aujourd’hui. Sur cette piste qui mène aux chutes de l’Orkhon, nous voyons nos
premières petites forêts de sapins, au pied desquelles nous nous poserons le
soir au retour. Entre deux averses, nous faisons cuire un pain aux épices et un
pain aux pruneaux (c’est bon pour le transit !!!)
Le 21
juillet : réveil à 3h du mat car il pleut et nous craignons de ne pas
pouvoir redescendre. Départ dans la pénombre et la pluie. Nous
décidons d’abandonner de visiter les huits lacs car l’autre piste connue n’est
pas franchissable par temps de pluie. Nous nous rendons aux « chutes de
l’Orkhon » (46’46.7917’N – 102’57.7960’E), situées au cœur des montagnes
des Khangaï, que nous n’atteindrons pas
aujourd’hui car de la pluie et les pistes sont pires que la veille. Nous
traversons des zones de champ de lave avec des cailloux très ascérés. Nous aidons
un local qui a sa voiture qui prend un bain de boue.
Jaugeage du gué... |
Un peu
de culture : Les chutes de l’Orkhon sont localisées à la confluence de
l’Orkhon et de son affluent, l’Ulaan Tsutgalan. La région est volcanique et les
deux cours d’eau coulent sur de vieilles coulées de lave datées d’il y a
700 000 ans. L’Orkhon a creusé un profond canyon dans la lave, alors que
l’Ulaan Tsutgalan coule à la surface de
la coulée. La cascade correspond à l’endroit où les eaux de l’Ulaan Tsutgalan
rattrapent le niveau de celles de l’Orkhon.
Le 20
juillet : nous nous dirigeons vers le parc des « huit lacs » qui
en fait en comporte 9, mais nous ne prenons pas la grande piste, nous essayons
une piste marqué sur carte russe, qui passe par la montagne via 2 cols. Piste
technique car de la pluie, ce qui veut dire bourbiers et passages à gué, pour
certains infranchissables. Il faut donc essayer de trouver le bon passage. Au
bout de 50 kms, nous nous trouvons dans une impasse, la piste s’arrête. Nous
bivouaquons donc à 2650m : nous en profitons pour faire un petit feu, afin
de se réchauffer et cuire notre premier pain. Domi en bûcheron, cela donne des
côtes en bois à l’arrivée !!! Et comme les pistes sont très douces, il n’a
pas mal du tout ;-)
Le 19 juillet : rien d’extraordinaire aujourd’hui ; une journée en ville à chercher mécano, de l’eau pour les réservoirs, un resto, et du côté pratique : les toilettes ! Eh oui, quand vous passez une journée en ville, cela devient vite un problème, d’autant plus quand la population ne parle pas la même langue que vous ! Petite anecdote : j’ai montré le dessin des WC dans un supermarket, la personne m’a envoyé au rayon « salle de bains, toilette » L Bivouac au bord d’un cours d’eau à la sortie de la ville.
Paysages toujours aussi splendides
RépondreSupprimer"Majorettes"fort sympathiques..
Seuls les taureaux sont trop poilus à mon goût.
Profitez en, decompressez, c'est important.
Amitiés
Jean No du 40
Les taureaux ont fait le maillot ;-) ils sont magnifiques je te le garantie!!
SupprimerLes majorettes vont bien elles sont en représentation toute la semaine.
Nous décompressons à "donf" sommes actuellement en Russie et c'est la raison pour laquelle nous prenons un peu de temps pour répondre aux commentaires. La com en Mongolie est absolument minable... quand on en trouve !
Amitiés
Félicitations et mille mercis de partager cette expérience avec nous ! :)
RépondreSupprimerPeg et Arno
C'est un réel plaisir de partager cette aventure avec vous !
SupprimerBisous à vous quatre