Sain baï
na uu
Désolés,
nous avons tardé à donner des nouvelles mais nous étions dans des régions
reculées où internet ne faisait pas partie du paysage. Nous allons bien, nous
essayons de nous reposer, et faisons attention de profiter des bonnes
choses : apéro tous les jours (il ne faut pas que nous partions 6 mois
sinon nous allons revenir alcolo), bons petits plats, pâtisseries, chocolat…
Nous avons découvert les œufs de poisson, en toast, avec du fromage à tartiner,
c’est excellent !!!
Aujourd’hui,
nous allons faire le plein de légumes et fruits si l’on en trouve. Ils sont
très chers ici et rares.
Le 18
juillet : nous quittons Armony et Cyril après une semaine de pistes et
d’aventures ensemble. Nous remontons tous les quatre sur Bayakhongor, mais
chacun à son rythme. Nous avons un peu de maintenance à faire sur le toy :
une roue qui fuit (une réparation a été déjà faite mais la fuite reste) et
inversement des roues. Superbes pistes : canyon, lac, de petites dunes,
nous sommes toujours haut en altitude (2100m maxi). Bivouac à 10 kms de la
ville pour ne pas arriver trop tard demain.
Quelques nouvelles de Chips : « tout va bien : je joue, je dors, j’observe si pas d’ennemi à l’horizon ».
Bayankhongor
est la capitale de l’aimag (province) du même nom, qui signifie « riche
alezan » en référence à la robe des chevaux. L’aimag compte 77 800
habitants sur 116 000 kms² et la ville 26 250 hab à une altitude de
1859 m.
Le 17
juillet : route pour Shinejinst (44°32.8259’N – 99°16.8918’E) pour trouver
un ventilo pour l’Iveco, mais trop petite ville. Nous avons en remorque l’Ivéco
sur une cinquantaine de kms avec un passage de col 2300… Nous bivouaquons dans
une colline pas très loin. Pistes encore très changeantes aujourd’hui.
Le 16
juillet : dure journée dûe à la chaleur, 39°C en moyenne, et piste
difficile le matin. Du bivouac, nous cherchions à remonter sur un plateau en
nous faisant notre propre trace car pas de piste réellement exploitable. Mais
nous nous sommes retrouvés coincés, donc marche arrière. De plus, Cyril a cassé
son ventilateur, ce n’était pas la journée !
Bivouac à
Nogoon Tsav (43°38.981’7N – 99°2796’E), collines teintées de noir, de blanc, de
rouge et de vert. C’est agréable de voir un peu de couleur après des pistes aux
aspects lunaires de l’après-midi. Il fallait faire attention car zones
marécageuses. Domi n’y a pas échappé !!!
Le 15
juillet : petite boucle passant par un plateau de galets noirs (paysage
lunaire) qui nous amène au sommet des
dunes qui plongent vers le canyon (superbe vue de Khermen Tsav (43°27.9936N –
99°49.9600E). Ce canyon est surnommé par les mongols « faille dans le
mur » ou « canyon de la citadelle ». La végétation se compose
principalement de saxaouls, de tamaris et de peupliers. Nous sommes seuls au
monde.
Un petit
peu de géologie : le canyon s’est formé par un empilement de couches
sédimentaires disposées à l’horizontale, déposées dans ce qui était autrefois
une grande plaine alluviale qui s’est peu à peu colmatée. Ces rochers
correspondent à des sédiments déposés dans d’anciens marécages, lits de
rivière, et à d’anciennes dunes. A l’intérieur sont fossilisés les ossements et
les œufs de dinosaures.
Les
animaux vivant dans cette région désertique : lézards, marmottes, gazelles
Le 14
juillet : sortie du massif de granit par une piste qui débouche sur la
vallée du Nemegt, située au pied du massif du même nom. Des ravines rendent la
progression pénible. Nous nous dirigeons vers Khermen Tsav où se dessinent de
magnifiques falaises colorées. Bivouac au pied des falaises avec apéro digne
d’un 14 juillet : foie gras des landes (merci Jean-No) et Hautes Côtes de
Beaune.
Le 13
juillet : Au fil des pistes, nous passons par une ancienne mine de
phosphate laissée à l’abandon. Seuls quelques mongols ont investi les anciennes
habitations en dur. Nous apercevons de gros orages qui se forment au loin, et
nous ferons surprendre par l’un d’eux en remplissant les réservoirs à la maison
de l’eau de Gurvantes (43°13.5527’N – 101°50.7125’E). Nous achetons quelques
provisions car nous serons plusieurs jours loin de tout. Depuis cette ville,
nous allons vers un massif de granit rose-orangé où se découpe une arche digne
du parc américain « The Archees ». Bivouac de rêve !!!
Le 12
juillet : beaucoup de pluie. L’après-midi, nous essuyons un bel orage qui
rend les pistes difficilement praticables car elles deviennent vite des
bourbiers. Mais nous avons la chance d’avoir du soleil au bivouac le soir.
A Sevrei
(WP 43°35.3091’N – 102°11.3559’E), nous empruntons une piste qui mène au massif
de Khurzi Khana, plissement géologique qui offre de nombreuses pistes
encaissées entre des couches rocheuses redressées à la verticale. Bivouac à l’entrée d’un canyon.
Les 10 et
11 juillet : Pistes dans le désert le long du cordon dunaire. Nous
apercevons en chemin des gazelles du désert. Bivouac dans les premières
dunettes de sable de Khongoryn Els.
« J’ai
dégonflé mes patins à 1,2 bars et mis le blocage différentiel pont avant,
pont arrière, pour aller gambader dans le sable »
Le 09
juillet : nous assistons au Naadam : jeux de lutte et arrivée de
courses de chevaux montés par des enfants (30 kms). Le matin, cérémonie
d’ouverture avec chants et danse (que nous avons loupés).
Fin d’après-midi, nous partons pour le parc national
de Gurvan Saïkhan qui se situe aux portes du désert de Gobi. Beaucoup de
marmottes au bivouac.
Que de paysages !
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager un petit bout de cette belle aventure .
Prenez bien soin de vous .
Au 19juillet vous êtes plus très loin de la Chine !
Incroyable ce périple !
Doucement avec le levier de vitesse :-)
Bises de Bordeaux
A bientôt
Bonsoir les zamis du voyage,
RépondreSupprimerDeux fois que mes messages n arrivent pas jusqu'a l'enregistrement sur votre blog ...snif
Je fais un nouveau test ce soir
A en croire votre dernière position , va falloir changer de cap sous peine de vous retrouver en Chine , c est plus très loin .
Continuer à nous faire profiter de vos images tellement atypiques.
Merci pour tout ça :-)
Et si vous pouviez fermer les messages par une signature, un truc car sinon on a pas de bouton pour appuyer sur 'commentaires'
Bisouuus